Cela parait simple au premier abord mais ce n’est qu’un premier mirage car la cartographie du secteur n’est pas simple à appréhender. Tout se passe, tout se franchit mais il est très facile de perdre ses repères et voir le cercle d’approximation de sa position s’agrandir (inexorablement). Tout cela fait craindre les kilomètres en trop.
On va partir vers l’Est. Vers des secteurs ou rien ne vit. On va s’aventurer dans un cirque si grand qu’il en sera difficile d’en voir tous les reliefs. Ces énormes falaises rouges et parsemées d’Aferdou (une montagne ressemblant à s’y méprendre à un plat à tagine) seront des guides tout au long de l’étape … à moins que le vent ne s’en mêle et que mis à par le cailloux devant la voiture, les Gazelles ne voient rien de tout cela …
Et puis ce sera le retour au bivouac (enfin peut-être pas pour toutes) et la routine du soir. Passage au classement, installation de la tente, passage à la mécanique. Traçage des cartes pour l’étape du lendemain. Un petit moment de détente au bar. Repas et abandon dans les bras de Morphée pour engranger de l’énergie. Demain on repart et on change de bivouac. Demain c’est marathon.