Une liaison tranquille pour rejoindre le terrain de jeu du jour. Des premiers CP qui ne feraient même pas faire sourciller une gazelle et on arrive sur les grandes étendues.
Ici les plateaux et hamadas sont taillés par des oueds plus ou moins profonds, plus ou moins franchissables. On rentre parfois dans cet oued entouré de petites falaises pour n’en sortir qu’à plusieurs centaines de mètres… mais loin du cap suivi… quand on peut en sortir… A se demander si ces oueds n’ont pas été mis ici pour faire « bouffer du kilomètres ».
Et puis, tant qu’à faire, il y a aussi ces grands oueds sableux qui descendent du nord, doux et roulants … mais protégés par des barrières d’herbe à chameaux qui vous stoppent juste pour le plaisir de vous voir pelleter pendant un temps plus ou moins long.
Et s’il n’y avait qu’eux. On en parle des choux-fleurs ; de cette maudite plante complétement incomestible, remplie de sable, dure comme de la pierre et qui nous rappelle à l’ordre lorsque l’on ose poser les roues dessus?
C’est tout ? Pour parfaire le tout, il y a très peu de reliefs marqués sur ce secteur, ou alors si loin, ou alors la brume de chaleur qui empêche de voir à plus de 5 kilomètres.
Elle ne sera pas simple cette première étape. Le retour à DAR KAOUA sera le bienvenu pour prendre un peu de repos parce-que demain ce ne sera pas la plage … malgré le sable.