Yasmine et Frédérique, le duo franco-marocain
RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2024
Autour du Rallye
Elles se connaissent depuis un an à peine. Une histoire de feeling qui les a menées jusqu’au rallye.
À force de voir l’arrivée des gazelles à Essaouira où elle habite, Yasmina a fini par vouloir embarquer dans l’aventure RAG. « J’attendais le bon moment, que les enfants grandissent pour participer », raconte la pharmacienne de 44 ans. Au passage, elle propose à Frédérique, restauratrice française installée dans la même ville, d’être sa coéquipière. Une simple connaissance devenue son amie dès la préparation lancée. Une histoire de feeling et d’amitié, « avec toute la force que ce mot représente », assure la marocaine.
Écouter son cœur
Ce soir, les deux femmes sont rentrées tôt. On les retrouve au bivouac, un verre à la main entre deux embrassades. Des émotions en pagaille pour le duo qui partage le même 4X4 ( team 247). « Les inconscients communiquent bien plus que le cerveau, il faut les écouter ». Enfin elles peuvent se poser, profiter… et prendre une douche salvatrice pour « enlever la poussière qui s’incruste jusque dans les ongles et les oreilles ». Hier, les aventurières sont rentrées après la nuit, après une journée harassante dans les dunes où elles se sont tankées. « On a essayé trois heures de se dégager avant d’appeler l’assistance. Eux ont mis plus d’une heure à sortir le véhicule du sable ». Leur victoire après l’enfer, « être rentrées seules au milieu des dunes jusqu’à la maison … enfin le campement ! ».
La troisième gazelle
Une chose que les filles ont appris depuis le début du rallye, c’est qu’elles ne sont pas seules dans cette aventure. « Notre troisième gazelle c’est la voiture. On est dans le respect du 4X4, même si on a envie de rouler vite, il faut faire attention, ne pas rouler sur des cailloux tranchants par exemple ». À la veille de l’étape marathon, Yasmine et Frédérique partagent leur hâte à découvrir « la nuit en plein désert. Se retrouver entre gazelles, sous les étoiles … c’est excitant ! ». En espérant que le vent qui souffle depuis hier leur laisse un peu de répit.
