Sylvie et Céline, Daghe !
RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2024
Autour du Rallye
Sur leur voiture, une dédicace du Prince Albert de Monaco, glanée le jour du départ. Le duo porte fièrement la bannière de la principauté.
On les rencontre à l’heure du courrier, une dizaine de mails récupérés au retour sur le bivouac. Un moment important pour Sylvie et Céline ( team 158), comme pour toutes les gazelles. « On voit que tout le monde est derrière nous, les amis, la famille, les collègues… c’est encourageant. Vu la journée qu’on vient de passer, c’est une belle récompense », savourent les deux amies, directrice du Stade Louis II et chargée des droits des femmes pour la principauté. Parmi les messages, une expression les touche particulièrement, « Daghe, Allez » en monégasque. De quoi effacer toutes les épreuves de la journée.
Rentrer avant la nuit
Pour cette première édition, les filles ont préféré affronter les dunes en Z, le parcours le plus accessible. « Le prologue a été compliqué. On a validé seulement deux CP et on est rentrées après la nuit. On était un peu désespérées… » Rebelote le deuxième jour, où les gazelles sont revenues avec la lune. Mais cette deuxième étape à Merzouga semble avoir changé la donne. « Cette fois, on a trouvé tous nos points, on a pris des dunes sans se tanker. Vu les difficultés, on se dit que les organisateurs sont un peu sadiques ! » En cette épreuve particulière, lez gazelles ont pris conscience de l’esprit d’équipe qui règne sur le RAG. Dans les dunes, Céline dit avoir « mesuré la solidarité et la bienveillance entre filles. On a aidé un équipage qui était coincés, d’autres gazelles nous ont filé un coup de main, il y a un véritable échange de conseils. On y arrive bien mieux si on s’y met ensemble que si on reste seules ».
Comme des gamines
Pour la première fois, Sylvie et Céline savourent leur plaisir. Allongées sous leur jeep Ranger pour pelleter le sable, elles gardent cette sensation d’avoir « déconné comme des gamines. Entre la fatigue et les émotions, on se lâche vraiment ». Des souvenirs précieux qui vont s’intensifier, jusqu’à la ligne d’arrivée.