Juliette et Maelly, loin de la tribu
RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2024
Autour du Rallye
Une famille recomposée, c’est une grande tribu. Dans le désert, le duo se retrouve entre belle-mère et belle-fille, juste toutes les deux.
C’est son deuxième RAG et pour l’occasion, la lyonnaise Juliette a embarqué Maelly, sa belle-fille étudiante de 21 ans ( team 178). Au sud du bivouac, sur les grandes plaines de Dar Kaoua, le duo admet une certaine impatience à reprendre la piste, après la tempête qui a stoppé les Gazelles. « Nous avons passé la journée de dimanche à l’hôtel, avec une vraie douche et un vrai shampoing ! On est redescendues en pression mais ça nous a cassé le rythme. On avait hâte de retrouver la course ». Une étape importante les attend puisque les filles embarquent pour le premier marathon. « Le niveau de déconnexion est incroyable. On ne pense plus à rien, aux problèmes, aux autres… Oui, le rallye est fatiguant mais ça fait un bien fou à la tête », décrit la cheffe d’entreprise, qui a rendu comme les autres son téléphone sur la ligne de départ.
Chasse au trésor
Sur la route, les deux femmes ont chacune leur place. Avec un premier rallye avec son père à son actif, Maelly assure la conduite dans le sable que sa belle-mère confesse « ne pas gérer ». Juliette préfère la navigation et cette sensation d’une « chasse au trésor. Chercher l’endroit exact où l’on se situe, repérer les CP… et cette satisfaction quand on arrive au drapeau rouge ! » Pour rendre les épreuves plus douces, belle-mère et belle-fille partagent la même combine : « on s’arrête et on mange ! Des madeleines, des bonbons, des petites crèmes… c’est le coup de sucre qui permet de faire retomber la pression », affirme la plus jeune. Ici, la nourriture n’est pas à prendre à la légère ! Ce soir, elles ont prévu aligot, « en espérant que le vent nous laisser tranquille, pour éviter l’aligot au sable…»
La voiture de papa
Dans la région lyonnaise, les deux femmes savent qu’elles sont suivi de près par toute leur tribu, leur famille recomposée. Mais il y en a un surtout qui ne les lâche pas, c’est Nicolas, le père de Maelly. « On est plus sereines ici avec notre carte au milieu de rien que lui derrière son ordinateur !» Ce passionné de sport auto a préparé sa voiture au mieux pour les femmes de sa vie. « Mais on sait qu’il stress, il a peur d’avoir manqué quelque chose, d’avoir mal anticipé et de nous faire rater notre aventure à cause d’une casse ou d’un problème mécanique. Il nous envoie un mail tous les soirs pour s’assurer que tout va bien ! » Qu’il se rassure, ses Gazelles assurent !