Diane et Virginie, mission survie

Elles ont embarqué dans quelque chose qui les dépassent. Sur le parcours, le duo mère fille se retrouve toujours aussi soudé mais pas faites pour le rallye.

Elles n’ont que quelques minutes à accorder avant de repartir. « Tout nous prend beaucoup de temps, il faut qu’on avance ». A 59 ans, la nantaise Virginie, franchisée Mc Do a embarqué sa fille Diane, auto entrepreneuse à Barcelone après avoir vécu sa première course l’an dernier. Et le duo de la team 150est unanime : « plus jamais ça ! »

Des commandos à la survie

Il est vrai que cette année, la météo joue avec les nerfs des Gazelles. « La lumière du ciel écrase tout, c’est très blanc. La visibilité est horrible, dans la voiture on a vraiment du mal à discerner les reliefs. On passe notre temps à descendre pour vérifier le cap ». Lors de son premier Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc, Virginie avait eu l’impression de vivre un « stage commando. Cette année c’est carrément un stage de survie ! » La course automobile, ponctuée par des problèmes mécaniques, lui avait laissé un goût d’inachevé. « Je m’étais dit plus jamais, sauf avec Diane ». Une revanche qui valait bien l’aide de sa fille.

Un safari

Sur la route, Diane et Virginie se retrouvent toujours aussi soudées. « Il y a entre nous beaucoup d’amour, de cohésion et de bienveillance ». Une force précieuse pour arriver jusqu’à la dernière étape à Foum Zguid. Pour le reste, l’équipage avoue sans honte – et c’est tout à leur honneur – n’être pas calibrées pour la compétition : « on voulait faire des photos, on avait pris nos appareils. En fait, c’est un safari et pas un rallye que l’on aurait dû faire !» plaisantent les deux femmes. Si elles assurent être prêtes pour d’autres aventures, la prochaine fois, elles choisiront un autre programme !