Céline et Sarra, l’électrique c’est fantastique
RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2024
Autour du Rallye
Financé par Volvo Trucks, l’équipage a choisi l’électrique pour son premier rallye. Et semble ne plus vouloir quitter sa voiture.
Elles sont attendues chez le kiné. Au lendemain de leur premier marathon, les lyonnaises Céline et Sarra ( team 604) ont le dos et les épaules en vrac. « On est physiquement éprouvées, les journées sont très intenses et les nuit très courtes. On dort rarement plus de quatre heures. Et les herbes à chameau nous ont fracassées ». A 37 ans chacune, les secrétaire et réceptionniste chez Volvo Trucks font partie du groupe des E Gazelle innovation, une flotte de sept véhicules électriques. « Notre préparateur nous a toutes mises en contact avant le départ. On a tissé des liens très fort, on est même en train de prévoir un week-end à Marseille après la course ! ».
Electrisées
Sur le RAG, on dit que la voiture est la troisième Gazelle de l’équipage. C’est particulièrement vrai pour ce duo : « On n’a pas du tout envie de la rendre, on s’y est attachées » affirme Céline, qui a surnommé son bolide K 2000. « Elle est puissante, souple, agréable à conduire… C’est elle qui nous conduit. Et puis elle ne fait pas de bruit. Dès que je peux, je me l’achète ! » Le duo, complètement mordu de leur SUV, apprécie de pouvoir donner une autre image de l’électrique. « J’entends souvent les personnes autour de moi dire que ce genre de voiture ça n’est pas fiable, que ça ne tient pas – explique Sarra. Alors oui, l’autonomie est une contrainte mais pour le reste, elle a tellement de reprise qu’elle passe partout. Et puis faire la course en électrique, c’est aussi mettre en valeur l’énergie propre, j’y suis sensible ».
Découvrir le Maroc autrement
Sur la route, Sarra s’émerveille de ce Maroc qui lui est inconnu. « En sortant des sentiers battus et des trajets empruntés par les touristes, on découvre des villages sublimes, Zagoura, Tagounite … Dans les dunes de Merzouga, j’avais l’impression d’être sur le toit du monde. C’est le plus beau paysage que j’ai vu de ma vie ». Une récompense qui chaque jour, leur permet de pousser encore un peu plus loin : « les courses automobiles sont masculines, c’est un fait. Ici, on prouve que nous, les femmes, faisons aussi bien. On est fortes, on lâche rien. Et contrairement au Dakar, on n’a pas de tablette pour suivre le cap. On doit le trouver nous même. Il faut une sacrée détermination pour arriver au bout ! ».