SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI
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L'INCOMPARABLE
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI

Une étape marathon particulièrement intense

RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2024
Étape 4

Les kilomètres ont défilé pour les deux journées d’étape marathon, où les Gazelles étaient en autonomie complète avec une nuit seules dans le désert. Au programme : beaucoup de kilomètres et des paysages à couper le souffle

Les Gazelles ont repris la compétition en ce lundi matin ! Le départ de l’étape est déporté à plusieurs kilomètres pour le plus grand bonheur des Gazelles, qui sont ravies de découvrir un superbe décor digne du far-west et, surtout, un ciel sans vent qui offre enfin une bonne visibilité. Cette marathon est particulière puisqu’elle est étendue sur deux jours avec une nuit en autonomie à la belle étoile. « Je faisais surtout le rallye pour cette étape marathon donc j’attendais cette journée avec impatience, notamment pour dormir seules à la belle étoile », confie Nathalie, de la team 118 ( Nathalie GAY / Alice ARRASSUS - Icon Consulting), sur la ligne de départ.

« On est bien reposées donc ça permet de partir en forme », racontent Lauranne et Valérie, de l’équipage 30 ( Valérie BERNARD / Lauranne DAVID-BERNARD ). « La lumière est vraiment jolie ce matin, ça présage d’une bonne étape », se réjouit, de son côté, Michelle, de la team 126 ( Christine BERNARD / Michelle EVERSON PEREIRA DA SILVA - BELVEDIA). Avant de s’élancer, les Gazelles se concertent pour savoir qui dormira où, avec la perspective d’une soirée conviviale. Fondue, crêpes ou encore spécialités brésiliennes… Les équipages évoquent déjà le menu du soir et cela promet d’être riche et varié sur le plan culinaire !

Des paysages riches et variés

Premières au classement générales à l’issue de l’étape 3, Carine et Mélanie, de l’équipage 255 ( Carine RANDIN / Mélanie GROGNUZ - VD Job SA), ont un objectif différent : garder leur place. Pour ce faire, la concentration est maximale. « L’an dernier on avait perdu beaucoup de temps donc cette année, on va faire en sorte d’avancer au maximum quitte à devoir passer la nuit seulement à deux sur le cap », détaillent les deux Gazelles. Malgré leur deuxième place, Jawhara et Siham, de la team 160 ( Jawhara BENNANI / Siham SOUIBA - MANN FILTER), elles, veulent « prendre du plaisir ». « Bien sûr, on va caper le plus possible », souligne Jawhara, qui a remporté la 32e édition du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc l’an dernier.

« On se motive parce que ça va être une grosse étape », glisse, de son côté, Stéphanie, de l’équipage 244 ( Stéphanie AUMOND / Sonia LANDREAU - ). Avec 250 kilomètres à parcourir en deux jours, l’étape s’annonce, en effet, longue. Heureusement, en ce matin d’étape 4, les Gazelles ont la chance de bénéficier d’une excellente visibilité. Le vent s’est calmé et le soleil brille, ce qui permet de bien observer les reliefs qui encadrent les paysages du jour. L’étape étant particulièrement étendue, la navigation se fait sur plusieurs cartes, alors il faut coller/scotcher. L’étape marathon concerne aussi les électriques qui ont toutefois une contrainte : être obligatoirement au CP6 avant 21h pour recharger leurs batteries.

Pour cette première journée d’étape marathon, les Gazelles sont gâtées et traversent des paysages à la fois riches et variés : des rocailles noires donnant l’impression d’être sur la Lune aux dunettes rose pastel. Évidemment le passage du sable donne quelques sueurs froides aux équipages. « On est au taquet », s’amusent Marlène et Aurélie, de la team 107 ( Marlène FERRE / Aurélie VANDY - COUTOT-ROEHRIG) en arrivant à leur première balise du jour. « C’est la première fois qu’on est aussi rapides. Maintenant on prend moins de caps et, du coup, on est moins lentes », se félicitent les deux Gazelles qui espèrent poursuivre sur leur lancée et ne pas rater la moindre balise. « On a au moins un checkpoint », ironisent, quant à elles, Angélique et Lucie, de l’équipage 245 ( Lucie RIBOULET OWCA / Angélique SAUVAGE - INTERMARCHE DORDIVES).

 

Le temps enfin au beau fixe

Les balises s’enchaînent mais non sans difficultés pour certaines teams qui jardinent à la recherche des balises parfois bien cachées. C’est notamment le cas de la troisième balise pour laquelle Ariane et Béatrice, de la team 139 ( Béatrice FOURNIER / Ariane LAMANDE - MILLA GROUP), ont dû ruser. « On a dû trianguler pour arriver », expliquent les Gazelles. À la mi-journée, les équipages se retrouvent à l’ombre d’un grand acacia pour échanger sur leur début de journée. Audrey et Elodie, de la team 114 ( Audrey AMS / Elodie PHEBY - Leblanc Illuminations), sortent même des chaises pour s’installer et se reposer avant de reprendre la course. « Aujourd’hui, la navigation est bien plus facile grâce à la météo », décrivent-elles. Les Gazelles profitent également de cette pause pour comparer leurs points en espérant se retrouver en soirée et dormir sur le même point de bivouac. Sarah, de l’équipage 143 ( Sarah MERLET / Sonia NGUYEN - Le Boeuf Tricolore), et Bénédicte, de la team 218 ( Bénédicte GORNY / Catherine CHARBONNIER ), souhaitent ainsi arriver en balise 6 à la fin de la journée.

Pour se motiver, l’équipage 261 ( Marjorie POLI / Andrea GIL - Aéroport Nice Cote d\'Azur), se sont donné un crédo : « le CP correspond à courage et persévérance ». Chaque nouvelle balise trouvée donne lieu à des scènes de joie ! À la fin de la journée, les équipages sont plutôt éparpillés, la majorité est toutefois entre les balises 5 et 6 pour planter leurs tentes, où la soirée est finalement plutôt calme. Après avoir tergiversé, Agnès et Anne-Laure, de la team 106 ( Anne-Laure DE BONNEVILLE / Agnès CLAIR), décident de rester au checkpoint 5. « On va la jouer raisonnable », confient les Gazelles.

Les équipages SSV, eux, arrivent au compte-gouttes et accueillent avec excitation les suivantes. Fanette, de la team 32 ( VANESSA PAILLET / FANETTE CADOU - INNOV CONCEPT CAR) et Jessica, de la team 33 ( Jessica BLANES / Vanessa HUDELLE - Intermarché), scrutent l’horizon en attendant de voir arriver les autres. « On a eu peur toute la journée ! Pas de ne pas trouver les balises mais plutôt de ne pas retrouver nos copines », explique Marianne, de l’équipage 26 ( Marianne DELPORTE / Isabelle ADAMOWICZ-POIRET - Reynaud). Si les Gazelles sont ravies d’être en autonomie au beau milieu du désert, la fatigue se fait sentir à la veille d’une deuxième journée marathon qui s’annonce longue. Malgré la nuit noire, Aurélie, de la team 107 ( Marlène FERRE / Aurélie VANDY - COUTOT-ROEHRIG), trace ses points du lendemain à l’aide d’une frontale. À une autre balise, d’autres Gazelles profitent d’un feu allumé par le pointeur et partagent une soirée mémorable.

Des progrès déjà visibles

Après une nuit de sommeil réparatrice, les visages des Gazelles semblent reposés. « On a trop bien dormi », font remarquer Yannick et Valérie, de l’équipage 231 ( Yannick ROSTAN / Valerie MAREY - LIGNE TERTIAIRE). Une bonne nouvelle car ce deuxième jour d’étape marathon promet de nouveaux passages difficiles. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des Gazelles monter sur le toit de leur véhicule pour tenter d’apercevoir une balise au loin.

Les paysages sont encore différents de la veille et font passer les équipages au beau milieu de décors qui rappellent tantôt la savane africaine ou encore le Deadvlei, célèbre désert de Namibie reconnaissable par les troncs morts qui le peuplent. Le passage par l’oued d’Hassi Bou Haria donne d’ailleurs du fil à retordre à plusieurs équipages qui se tankent dans le sable.

En cette cinquième journée de course, les équipages observent avec plaisir leurs progrès. « On a enfin bien compris la navigation et on sait maintenant dessiner un trajet en appréhendant bien les différents reliefs », se réjouit Naziha, de la team 195 ( Géraldine BENOIT / Naziha KHEN DUNLOP - Volkswagen Financial Services). « C’est motivant et on se sent moins perdues », ajoute la Gazelle, ravie d’entamer une « meilleure deuxième partie d’aventure ».

Pour la fin de la deuxième journée d’étape marathon, les balises sont automatiques et la prise de cap particulièrement difficile, c’est pourquoi la plupart des équipages privilégient les pistes jusqu’au majestueux cirque de Tafenna. Après ce passage, direction le bivouac d’Oulad Driss, les Gazelles peuvent prendre une douche bien méritée après ces deux jours particulièrement intenses.

2024-04-24T01:30:19+02:00

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